L’Ong Hifadhu a organisé, samedi 9 décembre dernier, une “marche pacifique” qui entre dans le cadre de la célébration, le 20 novembre, de la journée internationale des droits de l’enfant. Cette marche vient clôturer une campagne de “16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre”, programmée du 25 novembre (journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (journée internationale des droits de l’homme). Les différentes associations engagées dans ce combat, montrent du doigt le manque d’accompagnement de l’Etat et les arrangements entre familles. Rahamatou Goulam, présidente de l’Ong Hifadhu, appelle les autorités et la justice à appliquer les lois qui existent pour lutter contre la violence faite aux enfants à l’instar de celle portant le nom de Mourad Said Ibrahim.
La marche pacifique, initiée par l’Ong Hifadhu, le 09 décembre dernier a, comme un symbole, commencé au Lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni pour finir au Conseil de l’île de Ngazidja. Deux hauts lieux de l’éducation et de l’Indépendance du pays. Elle a vu la participation des représentants des différentes associations et partenaires de Hifadhu ainsi que de certaines écoles de la capitale.
“Non à la violence”, scandait la centaine d’enfants participant à cette marche. “Actions et prières pour stopper les violences faites aux enfants”, pouvait-on lire sur la banderole des élèves de l’école Les Pouffins. “Mwana tsi mdrumshe wotekeleza shahawa” (l’enfant n’est pas un objet de satisfaction des pulsions sexuelles), brandissaient de leur côté les élèves de Ahli Souna Waldjamaa. al-watwan